Chimirec : « Nos déchets sont une ressource ! »

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Chimirec : « Nos déchets sont une ressource ! »

Leader dans la collecte et le traitement des déchets dangereux, l’entreprise Chimirec vient de s’installer sur son nouveau site d’Aulnay-sous-Bois et d’intégrer la gouvernance du dispositif Territoires d’industrie dont fait partie Paris Terres d’Envol.

Nouveau départ sur le site d’Aulnay-sous-Bois

Alors que la 12e édition de la Semaine de l’industrie se tiendra du 27 novembre au 3 décembre prochain, un leader français a pris possession de ses nouveaux locaux sur le territoire. L’entreprise Chimirec, spécialisée dans le recyclage de déchets dangereux, a en effet inauguré, officiellement, il y a quelques semaines son nouveau site et siège social à Aulnay-sous-Bois, sur l’ancienne friche PSA.

« On a transformé une contrainte -celle de quitter notre site initial de Dugny qui a vu naître l’entreprise, en raison de la construction du futur Village des médias – en opportunité, celle de pouvoir s’agrandir et en plus de revitaliser une friche industrielle », résume Carole Denize, chargée de mission RP du Groupe Chimirec.

Un changement de site qui accompagne la croissance de cette société française familiale et visionnaire. Car quand Pierre Fixot fonde Chimirec en 1958, il fait le pari de collecter des déchets : les huiles de vidange des garagistes. Quelques années plus tard, l’activité s’étend aux liquides de frein et de refroidissement, filtres à huile 

L’économie circulaire avant l’heure

Lorsque son fils, Jean Fixot, prend le relais dans les années 1980, il développe un réseau de proximité en ouvrant de plus en plus de sites. Aujourd’hui, Chimirec c’est 1 400 salariés sur près de 45 sites, en France, et à l’étranger. L’entreprise s’est diversifiée en collectant les déchets des professionnels et collectivités (industriels, agriculteurs, artisans, enseignes de la grande distribution…).

Pour faire fonctionner le site d’exploitation, une multitude de métiers interviennent. La société recrute régulièrement à des postes diversifiés : manutentionnaires, chimistes, opérateurs de tri, chauffeurs formés au transport des matières dangereuses, employés administratifs, commerciaux... « Nous revalorisons au maximum ce que nous collectons. Ce qui n’est pas recyclé ou valorisé est transformé en combustible de substitution énergétique. Nos déchets sont une matière première ! », insiste Carole Denize.

Vers la décarbonation avec Territoires d’industrie

Détentrice de plusieurs labels dont celui du Coq vert, décerné par BpiFrance aux dirigeants engagés dans une démarche de transition écologique, Chimirec vient aussi d’intégrer, avec Air France Industries, la gouvernance du dispositif Territoires d’industrie (2023-2027), dont fait partie Paris Terres d’Envol via le territoire « Grand Roissy Le Bourget » et qui entre actuellement dans une nouvelle phase de développement.

La décarbonation sera au cœur de cette phase 2 du dispositif. Un sujet que connaît bien Chimirec, à qui le défi de coopter de nouvelles entreprises pour le territoire ne fait pas peur !  Pour entrer dans cette nouvelle phase de concrétisation, un échange va s’instaurer entre industriels et collectivités.

« Ils ont les projets, nous connaissons les besoins de nos territoires et de nos habitants et nous maîtrisons l’aménagement de nos villes. L’objectif est donc de traduire sur des plans d’aménagement, sur des calendriers réalistes les projets qui feront les emplois de demain et les recettes fiscales indispensables à nos collectivités », estime Frank Cannarozzo, vice-président de Paris Terres d’Envol et membre de cette nouvelle gouvernance de Territoires d’industrie.

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