La mutation des parcs d’activités pour développer l'attractivité du territoire

La mutation des parcs d’activités pour développer l'attractivité du territoire
Dans le cadre du schéma directeur pour le développement des espaces économiques et de l'élaboration du PLUi, les sociétés immobilières de parcs d’activités œuvrent avec Paris Terres d’Envol pour améliorer les conditions de vie des habitants et développer l'attractivité du territoire.
Le territoire change. Fin 2022, Paris Terres d’Envol a adopté un nouveau schéma directeur pour le développement de ses espaces économiques. À cela s’ajoute le plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi), lancé avec ses huit communes; lequel sera arrêté à la fin de l’année pour une approbation prévue fin 2024.
Ce schéma directeur a établi deux constats. D’une part, le territoire est aujourd’hui fortement marqué par des pratiques carbonées en lien avec les filières aéronautique, aéroportuaire et aérien (AAA) et la logistique. D’autre part, l’offre est peu structurée pour les jeunes entreprises et les petits utilisateurs artisanaux. L’enjeu est donc d’engager le territoire et les entreprises dans la décarbonation de l’économie et de développer l’attractivité du territoire.
Les propriétaires de parcs d'activités, partenaires du territoire
Dans ce cadre les propriétaires de parcs d’activités sont des partenaires importants. Ils sont associés à deux chantiers du projet de PLUi : engager une stratégie foncière et la montée en gamme des zones d’activités économiques. La foncière européenne SEGRO, dédiée à l’immobilier industriel, a développé au cours des dernières années sur le territoire des entrepôts très urbains, ou des parcs d’activités, destinés aux activités d’industrie légère, aux ateliers d’artisanat, aux laboratoires, à l’assemblage léger, etc. La société immobilière Logicor est davantage tournée vers l’activité d’entrepôt de stockage de gestion de flux avec des surfaces supérieures à 30 000 mètres carrés, plus loin des centres urbains donc. « Ces deux types d’actifs sont en forte demande et se développent beaucoup », commente Laurence Giard, Directeur général, SEGRO France. Pour faire simple, ces sociétés foncières achètent des terrains, y développent des bâtiments puis les louent à des entreprises pour leurs activités. SEGRO, par exemple, détient et gère 200 000 mètres carrés sur les huit communes de Paris Terres d’Envol. Autant de surfaces que d’activités économiques et donc d’emplois.
Une démarche environnementale et créatrice d’emplois
Concrètement, SEGRO échange avec Paris Terres d’Envol sur les points qui permettront de définir les projets d’aménagements possibles dans les parcs d’activités du territoire. Verticalité des projets pour éviter l’étalement urbain, installation de bornes de recharge électrique, nombre de places de parking, catégories d’activités autorisées ou pas dans la requalification de friches...
Aujourd’hui, la difficulté est de trouver des surfaces disponibles. Ainsi « nous menons une réflexion sur la réhabilitation des friches dans un contexte de tension immobilière avec peu de terrains disponibles et de lutte contre l'artificialisation des sols », détaille le DG de SEGRO. « Il nous faut donc réfléchir à des projets plus denses sur d’anciennes friches qui permettent d’améliorer l’attractivité du territoire ». Tout en étant dans une démarche environnementale et créatrice d’emplois mais aussi de formations ou stages pour les habitants. « Nous menons un travail partenarial avec les acteurs publics locaux et associatifs où sont implantés nos bâtiments pour générer des stages, des formations, des emplois, contribuer à l’insertion professionnelle et à l’entreprenariat local », ajoute Anne-Caroline Urbain, responsable commercial à SEGRO.
Drancy : exemple de réhabilitation de friches
Exemple de réhabilitation à Drancy : une ancienne friche de l’entreprise Gefco, auparavant destinée au stockage de pièces détachées, a été reconvertie en une activité pour la société Alliance Healthcare, leader de la répartition pharmaceutique et de la distribution de produits de santé et de services. « Nous avons travaillé sur un bâtiment pour répondre à la nouvelle activité et aux impératifs environnementaux d’aujourd’hui. Celui-ci a été conçu pour être durable et efficace énergétiquement : basse consommation énergétique, isolants performants, structures pouvant accueillir des panneaux photovoltaïques… », détaille Laurence Giard. Un territoire qui change pour le meilleur donc.